lundi 4 mai 2015

«Toi pis, moi, on s'aime encore, hein ? »


Mommy est un drame québécois réalisé et écrit par Xavier Dolan. 

Le drame qu'est Mommy relate essentiellement une relation mère-fils explosive qu'illustre Steve (Antoine-Olivier Pilon) et Diane (Anne Dorval). A première vu, le film avait l'air de tout ce qu'il peut y avoir d'ordinaire, le personnage de Steve fut la clé du succès qu'est devenu Mommy. Bien qu'il ne m'est arrivé qu'une fois de regarde l'heure sur ma montre, je trouve que l'histoire a pris du temps avant de démarrer. Entre Diane qui essaie de trouver de l'argent et Steve qui... Steve. Le personnage de Kyla reste jusqu'à ce moment précis une pure énigme. Je ne sais pas si je dois penser que son rôle était complètement inutile (car appart aider Steve, je ne vois pas en quoi elle faisait grand chose) ou considérer le fait qu'en étant avec les Deprès et en les aidant, elle s'aidait aussi elle-même. J'ai peut-etre l'air négative dans mes propos, mais c'est parce que ceux-ci sont fondés sur le début du film qui étant un peu long a prendre de l'envol à mon gout.
La fin du film est vraiment ce qui m'a fait aimer Mommy, on passe d'une Diane fofolle à une Diane à bout qui ne voit d'autre option que de placer son fils dans un établissement où elle mise tout son espoir. On passe d'un Steve insouciant, irréfléchi à un Steve touchant qui fait pitié. Egalement, on voit comment la relation de Steve et Diane affecte Kyla. Il est difficile de rester insensible à ce chef-d'oeuvre que nous a produit Dolan, sans oublier la fin qui est à couper le souffle! 



mercredi 22 avril 2015

Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours.

The Hours est drame réalisé par Stephen Daldry. Un film qui porte un peu la confusion au début. The Hours nous fait voyager dans trois époques différentes ou, a chaque fois une femme tient le rôle principal
 Virginia Woolfe (Nicole Kidman), du 20 siècle : Dépose une lettre pour son mari avant d'aller se suicider. Elle commet l'acte en mettant des pierres dans ses poches et en se laissant délibérément noyer dans un lac. On constate par la suite qu'elle est juste suicidaire et que ce n'est pas sa première tentative. Son mari, bien qu'il soit très réservé, garde a l’œil sa femme. Celle-ci étant une écrivaine.

Laura Brown (Julianne Moore), années 50' : Elle semble vivre la parfaite vie californienne avec, auprès d'elle, un mari attentionné (John C. Reilly) et son fils (Jack Rovello/Ed Harris). Par la suite, on apprend qu'elle attend un deuxième enfant. A ce moment-la, on sent que quelque chose ne va pas, Laura ne dégage aucune joie d'avoir un enfant, d’être avec sa famille ou de tout simplement vivre.  Une des conversation qui m'est resté en tête, est celle ou lorsque Laura et son fils prépare un gâteau pour l'anniversaire mari et que le petit demande : "Pourquoi on doit faire un gâteau pour papa?'' la mère répond alors "Pour qu'il sache qu'on l'aime" et lui dit "Et si on le fait pas de gâteau il ne saura pas qu'on l'aime?". Aussi banale que ce dialogue a pu paraître, elle m'a immédiatement interpellé. Tout était dans la simplicité et la profondeur qu'elle dégageait.

Clarissa Vaughan (Meryl Streep), 2001 : Une femme lesbienne dans la quarantaine qui dépense le vide qu'elle ressent dans sa vie en prenant soin de son amour d'enfance (ou plutôt ami gay), Richie Brown (Ed Harris) qui est atteint du sida. 

The Hours raconte l'histoire des ces trois femmes-la qui semblent insatisfaites de leur vie et qui vivent cette insatisfaction de manières différentes. Il m'a fallu 2 heures pour comprendre la signification du titre, mais croyez moi ces deux heures en ont valu la peine. Le film ne vous laissera pas indifférent.  

mardi 21 avril 2015

Before I dissapear : 24h dans la vie de Richie


Before I  Dissapear est un drame écrit, dirigé et en partie produit par Shawn Christensen, qui soit dit en passant tient le rôle principal le film. C'est drôle de savoir que certain réalisateur n'arrive même pas a écrire un script qui tient de début pour un visionnement qui va durer ne serait-ce que 90min alors que Christensen a pratiquement écrit de toute pièce un film au détails près sans faire d'erreur. 

Tout commence avec Richie un jeune homme qui a récemment perdu sa copine. Apres avoir découvert le corps d'une jeune fille dans les toilettes d'un night-club ou il travaille, Richie décide a son tour de s’enlever la vie. Tout allait comme prévue, le bain froid,les gilletes pour se couper les veines etc. Jusqu’au moment ou il reçoit un appel de sa sœur qui lui demande d'aller chercher sa fille. C'est a partir de ce moment imprévue qu'on découvre le personnage du très étrange Richie.

On fini par vite s'attacher a Richie, S. Christensen sait comment jouer l'homme un peu perdu dans la société qui ne sait plus trop quoi faire de sa vie. On ressent de la compati et en même de l’énervement sur son inutilité. Le rapprochement avec sa nièce le rend plus humain on le redescend sur terre. Même si ce n'est pas explicitement dit le film, on se rend compte que c'est elle qui lui a sauvé la vie.


Ça change aussi de voir Paul Wesley incarné autre chose qu'un vampire sans émotion. Meme son rôle reste toujours froid, on constate qu'il y a plus de laisser aller dans le rôle de Gideon. J'étais un peu qu'il soit peu présent durant le film, son nom avait beau passer de bouche a oreille de chacun, mais le personnage n'avait que 3 scène notable. Mais encore une fois c'est la façon dont il a performé entant que Gideon qui compte. Sophia (Ptacek) n'était pas a négligé non plus, bien qu'elle n'ait pas brillé a mes yeux je dois avouer qu'elle était très drôle et jouait comme il se doit la fille intellectuellement précoce.


Je ne suis pas le genre de personne a regarder le même film parce que je l'ai aimé, mais Before I dissapear fait définitivement parti de ma liste d'exception. Encore une fois, la simplicité gagne la clés d'un film a succès est son histoire et ça, Shawn Christensen l'a compris. Le film n'a peut-être pas gagné de grands prix, mais encore une fois la n'était pas le but de Christensen. Tout ce qu'il voulait c'était de tout simplement faire du cinéma.

Never fall in love with a woman who sells herself. It will always end bad.

Moulin Rouge est un film musical réalisé par Baz Luhrmann. Moulin a rouge a tout pour plaire, le décor, la musique et le magnifique mélange des accents de Satine (Nicole Kidman) et Christian (Ewan Mcgregor). Bien que le film nous est venu sur grand écran en 2001, la romance a été tourné il de cela 1 siècle. Christian, jeune écrivain, écrit un peu de tout et de rien son talent est reconnu par la troupe de Toulouse-Latrec ou il rencontre Satine. Les deux se rencontre de façon inattendu, alors que Satine essaye de le séduire en croyant faire affaire avec Le Duc, Christian, lui, tente a mainte reprise de réciter son poème.
Ce qui fait le charme du film est la quête de Christian. Ce jeune qui veut absolument découvrir l'amour. Ce qui m'a surtout impressionné est le fait que le jeune écrivain qui ne connait rien a l'amour et apprend en même temps a Satine comment aimer. Les spectacles ainsi que la musique nous entraîne facilement dans cette frénésie. Bien que plusieurs critiques furent dures en ce qui concerne le jeu d'acteur de Kidman, pour ma part son personnage était merveilleusement interprété.

 Comme chaque classique histoire d'amour, l'un des deux héro doit mourir et Moulin Rouge n'a pas tenté de faire exception a la règle. On s'attendait un peu a ce que quelque chose arrive a Satine, le temps tait la chose qui restait un mystère. Mon moment préféré fut le moment ou tout commencé a basculé. Du moment ou Satine choisi de s'offrir au Duc jusqu’à la crise de folie de Christian. Moulin Rouge illustre quelque chose dont on a tous envie de croire : l'amour. Et Christian et Satine nous font presque croire qu'il est possible d'y croire. 
Le film dépasse de loin ce qu'on regarde a la télévision. D'autre utiliseront des acteurs connus ou des effets spéciaux, mais Luhrmann, lui a choisi la simplicité. Toute la beauté est dans les costumes, le décors et bien-sur les acteurs, c'est tout simplement du théâtre adapté au grand écran. Si vous croyez ne pas aimer les musicales, je vous conseille de regarder ce film car il vous fera changer d'avis.  

We need to talk about Kevin

We need to talk about Kevin est un drame britannico-américain réalisé par Lyne Ramsay.
Un film qui, a premier vu, semble perdu d'avance. Le décor ainsi que l’atmosphère qu'il dégage au début ne donne l’impression qu'on regarde un film on ne peut plus banale..

1:23 Le film commence avec une foule ambulante. Vu de haut sur celle-ci qui est taché de sang (?). Une femme est soulevée par la foule. On ne sait pas trop a quoi s'attendre.. J'étais décidée a prendre des notes tout au long du film afin de constater l'évolution psychologique jusqu'au moment où je fus surpris d'ennui. Eva (Tilda Swinton) tombe enceinte de son fils Kévin (Ezra Miller) qui lui fera passer des moments difficile. Il faut vraiment donner une chance au film pour rentrée dans la profondeur du problème. La décoration ainsi que le jeu de d'acteur de Miller font toute la beauté de We Need To Talk About Kevin. Quant à Swinton, je ne sais toujours pas quoi penser en tout cas je n'ai pas remarqué la transition entre quand elle était heureuse à malheureuse.  Dès le début son personnage me met mal à l'aise. Heureusement, les flash-back nous aident à nous mettre dans le contexte se la situation. Si le film était censé être un thriller je ne vois pas à quel moment nous devions ressentir le suspense..


Mais,Il n'y avait pas que du négatif dans le film, à vrai dire il explique très (ou à peu près) l'origine des "mauvaises graines". Tout à bon point Kevin, mais si nous restons attentifs Eva est bel et bien l’origine de tout. Celle-ci qui n'a jamais désirée son fils alors qu'il n'avait pas encore vu le jour. Ce rejet intérieur explique le comportement presque démoniaque de Kévin. Peut-être que la conception de Célia était une façon de se rattraper, le fait que Kévin n'ait jamais ressenti cet amour qui était donné à Célia à probablement pousser l'ado à nourrir sa haine. We need to talk about Kevin raconte une relation mère-fils hors du commun où l'amour était mis à l'écart dès le départ.





F.E.A.R : False Evidence Appearing Real

Nightcrawler ou plutôt ''Le Rodeur'' est le parfait thriller qui vous pousse a requestionner notre sens de la moral. Dans ce film ou l'ambiance est sombre on assiste a une performance de Jake Gyllenhaal dans le rôle de Lou Bloom. Dès le début du film on est vite intrigué par le personnage de Lou, on a vite ce sentiment d’inconfort en le voyant.

Je dois avouer que je suis un peu déçue de la tournure qu'a pris le film, on a l'impression que Dan Gilroy, le réalisateur ne savait pas se décider lui aussi sur comment l'histoire devait évoluer. D'un coté on voit jusqu’où les medias sont prêts a aller pour avoir le premier scoops et d'un autre coté on assiste a un Lou qui gagne de plus en plus de pouvoir en prenant des risques. Risques qui lui donnent enfin un sens dans sa vie?  Malgré les efforts et ses études en lignes, on sent que Bloom n'est pas fait pour être dans le milieu ou il essaye éperdument de s’intégrer. Gyllenhaal était parfait non seulement dans ses petits tics et son regard terrifiant, mais également dans sa façon de parler, le rythme parfait.
A vrai dire, on a beau décrire le personnage de Bloom comme psychopathe,mais il faut avouer qu'il  ressortir en nous le coté un peu obscur qu'on préféré tous caché. Le fait de changer un peu la vérité derrière chaque histoire qui fait la Une des nouvelles démontre jusqu'où on est prêt à aller pour être connu.
Nightcrawler est le parfait thriller qui nous donne non seulement des frissons, mais nous remet également un peu question.  Si on devait abstraire le rôle de la police ainsi que la fin le film mériterai un 10/10. 

jeudi 16 avril 2015

Fruitvale Station ou comment commencer l'année en pleurs

Fruitvale Station est un drame réalisé par Ryan Coogler qui raconte les derniers 24h d'Oscar Grant (Michael B. Jordan)

Je dois avouer que contrairement aux autres films que j'aies visionner jusqu’à maintenant, celui-ci m'a laissé sans mots. L'histoire est simple,mais raconte pourtant quelque chose de profond. Il n'y a aucune évolution psychologique ou de retournement de situation juste la vie d'Oscar Grant. Ce jeune homme de 22 ans un peu perdu. On sent a quel point il essaie d’être quelqu'un de bien et devenir un homme. Les scène avec sa mère nous montre que malgré tout il reste le bébé a sa maman.

J'ai beau avoir discuté avec des amis sur le rôle de M. Jordan dans ce film et j'en reviens d toujours a la même conclusion : rien d'impressionnant. Je n'ai pas ressenti un attachement au personnage d'Oscar ni de pitié, ou peut-être qu'elle était la lorsqu'on se rend compte qu'il n'a pas de travail et qu'il ment a sa famille et celle de sa copine pour garder la tête haute, mais appart ça rien. L'effort et toute la puissance du film a été misé sur la dernière scène dans le métro. Celle ou Oscar joue avec le chien avant que ce dernier meurt ou encore la scène ou il s'amuse avec sa fille et les enfants de sa belle sœur nous me fait presque regretter d'avoir aussi été si dur avec Grant.
Quant a Chad Michael Murray, l'heureux élu qui joua le rôle d'un jeune policier inexpérimenté qui fini par abattre Oscar pour aucune raison,Murray mérite une oscar (comprenez le jeu de mot..) pour avoir fait autant d'effort pour un rôle aussi minime. Probablement le rôle le plus inutile de sa carrière.

Fruitvale Station dénonce tout simplement la réalité qui l'abus de pouvoir des policier aux Etats-Unis ; un coup de feu, un homme noir abattu et un policier qui s'en sort les mains propres sans aucune poursuite. Le film s'étant inspiré de altercation  entre la police et le du défunt Oscar Grant, dénoncé la violence policier sans aller par quatre chemins. Fuitvale ne changera probablement rien a la violence policière ou au racisme, mais on ne dira pas que personne n'aura jamais essayé. Le film a parlé, a nous maintenant d'agir et de prendre conscience de la situation. A bon entendeur.

http://en.wikipedia.org/wiki/BART_Police_shooting_of_Oscar_Grant