mercredi 22 avril 2015

Always the years between us. Always the years. Always the love. Always the hours.

The Hours est drame réalisé par Stephen Daldry. Un film qui porte un peu la confusion au début. The Hours nous fait voyager dans trois époques différentes ou, a chaque fois une femme tient le rôle principal
 Virginia Woolfe (Nicole Kidman), du 20 siècle : Dépose une lettre pour son mari avant d'aller se suicider. Elle commet l'acte en mettant des pierres dans ses poches et en se laissant délibérément noyer dans un lac. On constate par la suite qu'elle est juste suicidaire et que ce n'est pas sa première tentative. Son mari, bien qu'il soit très réservé, garde a l’œil sa femme. Celle-ci étant une écrivaine.

Laura Brown (Julianne Moore), années 50' : Elle semble vivre la parfaite vie californienne avec, auprès d'elle, un mari attentionné (John C. Reilly) et son fils (Jack Rovello/Ed Harris). Par la suite, on apprend qu'elle attend un deuxième enfant. A ce moment-la, on sent que quelque chose ne va pas, Laura ne dégage aucune joie d'avoir un enfant, d’être avec sa famille ou de tout simplement vivre.  Une des conversation qui m'est resté en tête, est celle ou lorsque Laura et son fils prépare un gâteau pour l'anniversaire mari et que le petit demande : "Pourquoi on doit faire un gâteau pour papa?'' la mère répond alors "Pour qu'il sache qu'on l'aime" et lui dit "Et si on le fait pas de gâteau il ne saura pas qu'on l'aime?". Aussi banale que ce dialogue a pu paraître, elle m'a immédiatement interpellé. Tout était dans la simplicité et la profondeur qu'elle dégageait.

Clarissa Vaughan (Meryl Streep), 2001 : Une femme lesbienne dans la quarantaine qui dépense le vide qu'elle ressent dans sa vie en prenant soin de son amour d'enfance (ou plutôt ami gay), Richie Brown (Ed Harris) qui est atteint du sida. 

The Hours raconte l'histoire des ces trois femmes-la qui semblent insatisfaites de leur vie et qui vivent cette insatisfaction de manières différentes. Il m'a fallu 2 heures pour comprendre la signification du titre, mais croyez moi ces deux heures en ont valu la peine. Le film ne vous laissera pas indifférent.  

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